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L’exode des Parisiens, qui étendent leurs propriétés dans les villes provinciales, entraînent avec eux des changements conséquents sur le marché immobilier, comme la hausse des prix.
Il faut relever que le récent contexte sanitaire n’a pas fait qu’apporter du négatif sur la vie de la population parisienne. Une amélioration du cadre de vie a notamment été constatée grâce au concept de résidence semi-principale. Pareille situation n’est pourtant pas sans conséquence sur les prix de l’immobilier dans les zones concernées. C’est notamment le cas à Saint-Valéry-sur-Somme et Saint-Malo.
Une hausse de 14 % à 50 % sur le prix de l’immobilier
Les provinciaux ne sont pas en tort lorsqu’ils accusent la population parisienne d’être à l’origine d’une hausse des prix du logement. Cela a d’ailleurs été constaté depuis 2018 dans certaines petites villes plébiscitées par les Parisiens telles que Saint-Valéry-sur-Somme. La ville accuse une hausse de +47 % sur le prix au mètre carré s’élevant à 2 951 €. À Saint-Malo, les 3 964 €/m² augmentent de 39 % tandis que les prix augmentent de 35 % à La Baule. Sont également concernés d’autres villes provinciales telles que Chantilly, Fougères, Laval et Guéret. Sans oublier Biarritz, Carantec, et La Roche-sur-Yon.
L’assimilation au marché de l’immobilier de la capitale
La hausse des prix n’est pas la seule conséquence de l’exode parisien. En jetant son dévolu sur la province, la population de la capitale étend en parallèle son marché immobilier dans lesdites zones. Conséquences, les biens deviennent de plus en plus rares avec une forte demande, des offres « au prix » et des délais de vente réduits, des annonces immobilières durant 40 % moins longtemps. Crotoy, Vannes et Cap-Breton, notamment, le confirment.
https://edito.seloger.com/actualites/villes/villes-l-exode-parisiens-a-grimper-prix-de-l-immobilier-article-45907.html